Publication de "La leçon d'écriture"

Le 17/12/2016, c'est le jour où l'enfant parait! Publication de "La leçon d'écriture"

 

Nous voici en hiver, le temps des soirées en famille et de la douceur de vivre. Pensez à vous offrir un livre, vous ne vous ruinerez pas et serez fier de lâcher enfin votre téléviseur et ses soirées tueuses de neurones 
 Ce roman, c'est 350 pages de dépaysement  et d'images que fabriquera votre cerveau. 
Je vous propose le voyage de "La leçon d'écriture" aux éditions 5 sens éditions.
 

Vous le trouverez en cliquant sur le lien suivant :   https://catalogue.5senseditions.ch/fr/fiction-29/76-la-lecon-d-ecriture.html
 

Bonne et heureuse année à toutes et à tous sous le signe du rire et de l'affection partagée.

JP  TAUREL alias docteurto.

 

 

Ces jours-ci, on me le dit souvent... mais faut-il tout écouter?

--Sort de ta tour d'ivoire, quitte ce clavier AZERTY où sont engrangées tes aventures littéraires et ouvre grands les yeux sur les autres! C'est dans ce tumulte, dans ces odeurs et ces souffrances que tu puiseras le sel de ton nouveau roman... --

 "La leçon d'écriture", elle, est bel et bien publiée et elle ne m'appartient plus! Et malgré les encouragements de mes amis, je doute... Cette usurpation d'écriture leur plaira-t-elle?

La naïveté de la jeunesse et la trahison d'une belle amitié sont pourtant des thêmes éternels... et puis il y aura ce regard, un simple coup d'oeil. jeté par son jeune instituteur sur les jambes de la jeune femme qui cueille des cerises en haut d'une l'échelle... et ce regard furtif, fera de lui son père! 

https://catalogue.5senseditions.ch/fr/fiction-29/76-la-lecon-d-ecriture.html

 

T‘avais mis ta robe légère
Moi, l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après...

Françis Cabrel. "Des roses et des orties"

 

 

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         Aimerez-vous "La leçon d'écriture"? Vous le saurez après avoir lu les quelques lignes de ce synopsis

 

 

Jules, appuyé sur le chambranle du compartiment, demande du feu à l’homme de troupe qui somnole face à lui, Gaston, impressionné par le galon doré de son interlocuteur exécute un salut militaire ridicule en aboyant :

—A vos ordres mon caporal.

C’est ainsi que font connaissance deux soldats en partance pour le front. Nous sommes en août 1914, ce jour-là, le soleil frappe le toit goudronné du wagon et une forte odeur de corps mal lavés parfume l’atmosphère.

Enfin le train serre ses freins et vomit ses passagers en pleine campagne. Ils sont à vingt cinq kilomètres au sud de Verdun et à perte de vue, tout n’est que canonnades, fermes éventrées et arbres décapités. Et puis il y a la boue, cette pâte collante qui défonce les routes et noircit les visages.

—Où sommes-nous mon caporal ?

—Gaston, faîtes attention où vous mettez vos godillots ! Nous sommes au pied de la colline de Vauquois, voyons ! Prenez à gauche et suivez la file, nous pénétrons dans la tranchée N° 3.

Jours après jours, entre mitrailles et ennui, l’amitié entre les deux hommes se renforce, pendant les assauts ils s’épaulent, se protègent et font mieux connaissance et puis il y a les périodes de repos, ces moments merveilleux où ils ne craignent pas de se faire trouer la peau. Ce bon temps, comme ils disent, ils l’occupent à lire et à écrire à leur famille.

Gaston Guizot, jeune négociant en vins établi sur le quai des Chartrons à Bordeaux, est marié et père d’un jeune Léon âgé d’une douzaine d’années. Le jeune homme est amoureux de sa femme, un amour un peu naïf que Deffert juge plein de charme. Germaine, la femme du négociant est une fille à poigne qui tient le négoce pendant que son mari est à la guerre.

Le caporal Jules Deffert n’a personne à qui écrire jusqu’à ce que Gaston lui montre une annonce sur « l’Écho de Paris » : « La maison du soldat » propose de fournir une marraine de guerre aux jeunes combattants sans famille afin qu’ils puissent échanger avec elles une correspondance salutaire à leur moral de soldat…. C’est ainsi que Jules fait la connaissance de Léontine.

Désormais, lorsque le front est calme, on trouve les deux amis, côte à côte, écrivant sur leur cahier de brouillon, l’un adresse des nouvelles à sa femme et l’autre à sa marraine.

Très vite, ils constatent ce qui devient une évidence… ils ont la même écriture !

Une page écrite par Jules ou une autre rédigée par Gaston et au bout de quelques jours, ils ne sont plus capables de discerner qui en est l’auteur.

 Cette particularité finit par tant les amuser qu’au bout d’un mois, ils décident d’intervertir les destinataires… Gaston va écrire à la marraine de Deffert et Jules remplira deux pages de nouvelles destinées à Germaine.

Le mois suivant, à la tranchée N° 1 les combats font rages, il faut à tout prix reconquérir le sommet de cette colline, occupée par les prussiens. Cette butte stratégique dominant la plaine d’Argonne est âprement convoitée par les deux belligérants et les gradés voient dans ces éboulis une occasion inespérée de gagner quelques galons !

Un jour...maudit ce jour-là ! Jules, la jambe fracturée par la chute d’une grosse pierre a le temps de voir son ami Gaston projeté dans les airs, accroché à sa mitrailleuse… une bombe ennemie vient d’exploser à quelques mètres des deux hommes.

Il est soigné et finit par guérir, ne gardant en souvenir une légère claudication. Gaston est porté disparu mais on retrouve quelques jours plus tard au milieu d’un monticule de cadavres un blessé qui pourrait être lui.

L’homme est amputé de la main droite et traumatisé au niveau du crâne… malgré la souffrance il est resté conscient mais il ne peut pas s’exprimer et on ne sait pas s’il a conservé sa raison ! L’uniforme arraché et le bracelet d’identification perdu dans les gravats, c’est maintenant un soldat sans identité.

Plus tard, c’est Jules Deffert qui trouvera ce moribond perdu au fond du pavillon des chroniques à l’hôpital de Chalons sur Marne et sous les brûlures et les pansements du visage il croit reconnaître son ami.

On est un mois après l’attaque allemande, Jules Deffert continue à écrire, il écrit à sa marraine et aussi à Germaine, la femme de Gaston.

 Il termine toujours ses lettres par une formule affectueuse et les signe… Gaston Guizot !

Ainsi débute un amour épistolaire...

 

 

Époque : 1914  1934.

Les intrigues : Une usurpation d’identité évoluant vers un amour épistolaire.

                     : La découverte du « squelette au saphir », une probable victime de l’abolition de l’esclavage.

                    : Un trésor caché sur une île de l’estuaire de la Gironde.

 

        Se procurer "La leçon d'écriture" :                                                ***

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